La presse parle de Truc de Fou
30 juillet 2009Truc de Fou est incontestablement LA boisson énergisante de l’année, conçu pour ceux qui pratiquent ou voudraient pratiquer les sports extrêmes (tout le monde n'a pas les moyens de se procurer autre chose que des motos d'occasion, si?). Martin Thévenot du journal Sud Ouest, consacre un bel article à cette boisson et à ses deux créateurs. Selon eux, les ventes explosent. Souvenez-vous, en mai dernier, j’en parlais sur Drinky. A l’époque, ils disaient vendre pas moins de 15 000 canettes par jour. Aujourd’hui, chez MBM, on ne souhaite plus communiquer sur les ventes.
Je vous propose de lire cet article, très intéressant, ma foi !
Une boisson énergisante de conception autrichienne se vante dans ses campagnes publicitaires de donner des ailes à ses consommateurs. Assertion peu probable qui aura au moins eu le mérite de donner des idées à deux Montois. Benoît Mollet et Enguerrand de Gouttes, associés, ont décidé voilà deux ans de se lancer dans l’aventure du pétillant sucré survitaminé et caféiné.
Un pari osé puisque Truc de Fou, c’est son nom, s’attaque à deux poids lourds de l’agroalimentaire mondial, Coca-Cola d’un côté, Red Bull de l’autre.
Et pourtant les deux Gascons ne se démontent pas, bien décidés à capitaliser à fond sur le capital sympathie qu’inspire la notion de dernier village gaulois. « Nos complexes sont devenus des forces », sourit Benoît Mollet, qui n’hésite pas, parfois, à se faire presque maquignon. « Nous avons largement bénéficié à nos débuts de cette étiquette de petits. La grande distribution nous a du coup vraiment aidés. Ils étaient contents d’avoir des petits Français à présenter face à la concurrence. »
Logique inverse
Pour se lancer, les deux fondateurs de la marque se sont appuyés sur une logique inverse de celle des cadors du secteur. Enguerrand de Gouttes s’en explique : « Au départ, nous sommes des fanas de sports extrêmes. C’est pour financer cette passion que nous avons tenté l’aventure. » Contrairement aux concurrents qui sponsorisent ce type d’activités pour vendre des canettes… Malin.
Eux jurent n’avoir aucune malice : c’est uniquement pour faire tourner leur site et sponsoriser des riders qu’ils accumulent les palettes de petites boîtes dans leur entrepôt situé à Labatut. Simplement, « Nous avons lancé un produit qui s’adresse avant tout à un milieu que nous connaissons parfaitement. C’est peut-être pour cela que ça marche. Mais notre objectif principal est toujours d’aider au développement des sports extrêmes », avance Enguerrand de Gouttes.
Il n’empêche que l’envolée des ventes du produit l’a peut-être rendu plus important que leur site.
Croissance à trois chiffres
Benoît Mollet déclarait voilà un an écouler 9 000 canettes par jour. Impossible de lui soutirer la moindre information aujourd’hui. Tout juste concédera-t-il une croissance annuelle à deux chiffres. En fait, sans doute trois. Un article paru dans la revue économique en ligne « Mergermarket » (estampillé « Financial Times ») datant d’octobre 2008 parle de 3 millions d’euros de vente sur douze mois, avec un prévisionnel à 12 millions d’ici trois ans. « Si nous voulons continuer d’exister, nous ne pouvons pas communiquer sur les chiffres ou les volumes. Par contre, nous sommes présents dans plus de 3 500 points de distribution en France et on commence à vendre à l’international », esquive Benoît Mollet, dont les commerciaux continuent de sillonner l’Europe et au-delà.
Une petite success story landaise due en partie à la composition de la boisson (même principe « tutti frutti » que la concurrence, en plus acidulé et moins sucré). Le produit est fabriqué aux Pays-Bas, à son nom « qui farte », mais surtout grâce à l’activité des deux jeunes entrepreneurs sur le marché de la communication.
Des campagnes réalisées avec les moyens du bord et d’abord localement, mais de façon forcenée et inspirée : l’omnisports du Stade Montois organise son centenaire ? Truc de Fou fournit les boissons, ses visuels sur les rampes de BMX et fait parler de lui toute la journée par la voix du DJ. Une volonté d’exister qui n’est pas exempte de coup d’éclats. C’est par leur entregent que la municipalité montoise s’est vue proposer une épreuve du Fise (Festival international de sports extrêmes) début juin. Alors qu’à Montpellier, les meilleurs riders du monde se sont affrontés sur les modules estampillés Monster (l’energy drink Coca-Cola), Truc de Fou a sponsorisé l’ensemble de l’épreuve montoise.
Un moment tendu où ils se sont assuré une très belle opération communication : les téléspectateurs de Sport+ peuvent voir la rediffusion du Fise montois tout ce mois-ci.
Pour la suite, Benoît Mollet l’avoue : « Nous savons que notre développement sera limité si on ne s’associe pas avec des financiers importants. Nous sommes ouverts à toutes les propositions. La concurrence en face est trop forte. » Le groupe Pernod-Ricard est évoqué et Red Bull les aurait appelés. Comme ça. Simplement pour prendre des nouvelles des deux petits Français.
Y en vendaient à la boulangerie où jetais l’été dernier .
je cherche toujours a ce quelqu’un me donne l info sur les points de ventes en france et plus particulierement les grandes surfaces